Un manque de financement entrave la réalisation des objectifs de développement durable, mais les banques privées comblent les lacunes. Le forum économique mondial de Davos a pour thème commun de relever les défis économiques, écologiques et sociaux les plus pressants au monde.
Cette année n’a pas fait exception à la règle, les investissements écologiques ayant été largement discutés en tant que stratégie pour les résoudre. Ce type d’investissement, qui vise à générer des résultats positifs quantifiables pour les populations et la planète, ainsi que des rendements concurrentiels, est un outil prometteur pour soutenir le cadre des Nations Unies permettant de conduire à un changement réel et durable, appelé objectifs de développement durable ou ODD.
Les obstacles à surmonter
Il y a trois facteurs majeurs qui freinent ces efforts. Le premier est un manque de conscience. Un sondage publié l’année dernière a révélé des différences régionales dans la connaissance des conditions des investissements visant à contribuer aux ODD.
Voici une vidéo parlant d’un investissement écologique :
Une étude menée en 2016 auprès de 24 pays a révélé que seulement 1 % des citoyens connaissaient très bien les objectifs de développement durable. L’investissement écologique lie directement les opportunités d’investissement à des thèmes de développement durable et à des ODD particuliers. Le second est trop de complexité. Enfin, il y a la contribution financière insuffisante.
Un manque de financement
Les agences de notation environnementale, sociale et gouvernementale utilisent différentes méthodes pour évaluer la performance sociale et environnementale d’une entreprise. On estime que ce manque de clarté et de transparence est l’une des principales raisons pour lesquelles moins de la moitié des fondations européennes préfèrent une stratégie d’investissement traditionnelle pour leur capital de dotation.
Le déficit de financement actuel est un obstacle majeur à la réalisation des ODD. Toutefois, les investisseurs privés sont disposés à contribuer davantage à cet effort si le forum économique mondial et d’autres organisations peuvent œuvrer en faveur des normes d’investissement de haute qualité.